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Apple à la rescousse de ses utilisateurs

Comme très souvent, la sortie d’un nouvel IPhone s’accompagne d’une refonte de l’IOS (ndlr : système d’exploitation d’Apple). En effet, grâce à de nombreuses mises à jour (MAJ), les appareils deviennent de plus en plus performants. Une petite révolution est attendue cet automne. 

Apple tient à ses utilisateurs ?

En matière de MAJ, rien de vraiment exceptionnel ces derniers mois. Une sensible amélioration de l’interface a été remarquée par les utilisateurs. L’écran tactile est plus intuitif et gagne en fluidité. Cependant, rien de révolutionnaire. Mais la donne risque de changer à partir de l’automne prochain. En effet, grâce à l’IOS 12, un utilisateur appelant n’importe quel numéro d’urgence, sera immédiatement localisé.

« Apple a (enfin) compris qu’il était temps de se mettre à la géolocalisation d’urgence. En effet, aux Etats-Unis, 80 % des appels vers le 911 sont faits avec un smartphone. La géolocalisation d’urgence permet de localiser automatiquement quelqu’un lorsqu’il passe un appel avec un smartphone. C’est le protocole Hybridized Emergency Location (HELO) qui permet de partager automatiquement la position », explique un blog spécialisé dans le numérique.

Lorsque l’on évoque la géolocalisation, la question des données personnelles fait immédiatement surface. « Apple entend replacer, comme souvent, la protection des données et de la vie privée au centre de son discours. Dans iOS 12, le dispositif décrit plus haut sera complété par la technologie de l’entreprise RapidSOS, spécialiste des solutions de contacts d’urgence. Cette entreprise a mis en place un procédé, baptisé NG911 Clearinghouse, qui permet aux personnels des centres d’appels d’accéder de manière sécurisée aux données de localisation de l’appelant« , appuie le site « Les Numériques ».

Un deuxième pas pour Apple

Alors que cette MAJ semble la première en son genre pour Apple, il ne faut pas oublier que les montres et bracelets connectés « Apple Watch » ont sauvé la vie de plusieurs personnes. En effet, les montres Apple disposent de capteurs cardiaques, directement reliés à un centre d’urgence.

Cependant, alors que la sortie de l’IOS 12 est prévu pour les Etats-Unis, rien n’a été spécifié sur une date internationale.

SNCF : les syndicats se déchirent sur la poursuite de la grève

Alors que tout semblait prédire l’unité pour poursuivre la grève des cheminots débutée en avril dernier, les violons semblent ne plus s’accorder entre les syndicats. Depuis que le gouvernement a annoncé qu’il irait au bout de sa réforme, les grévistes ont fait par de leur décision de continuer la mobilisation durant l’été. 

La grève dans les valises

La grève à la SNCF, entamée le 1er avril dernier, devrait se poursuivre « sur juillet et août, avec un calendrier qui n’aura pas la même forme, qui sera plus allégé que ces trois derniers mois, mais qui permettra de maintenir la mobilisation », a annoncé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots.

Alors que les millions de voyageurs attendus dans les gares cet été s’en inquiètent, Laurent Brun se veut rassurant. « La question des jours de grève ne sera pas forcément ciblée sur des départs en vacances« , a-t-il poursuivi lors de son entretien avec la radio Europe 1.

Mais ne serait-ce qu’une illusion ? En effet, plusieurs syndicats ont appelé à deux jours de mobilisation, les 11 et 12 juillet prochains. Ces deux journées sembleraient correspondre avec le plus gros des départs en vacances. La CGT, elle, a proposé trois jours d’arrêt de travail les 2, 6 et 7 juillet prochains.

Des syndicats font machine arrière ?

La CGT, qui a dores et déjà proposé trois jours d’arrêts de travail en juillet, semble vouloir continuer la grève. Mais la CFDT et l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) ne semblent pas être du même avis.

« Comme nous avons réussi à le faire avec la convention collective et une négociation la semaine dernière, nous espérons bien conclure avec la SNCF cette semaine. Pour nous il est prématuré de tirer des plans sur la comète sur juillet », a expliqué Didier Aubert, patron de la CFDT cheminots. Continuer ou pas, la décision lui semble encore prématurée.

Les grévistes CFDT ont décidé de se laisser jusqu’au 28 juin pour décider. Mais, au sein du syndicat, personne n’a l’air très partant pour aller au-delà de cette date. « Faire grève contre quoi ? » demande un syndicaliste. « La loi est votée ! On a surtout du mal à reconnaître qu’on a perdu cette bataille !« .

Le doute plane donc encore sur de possibles perturbations cet été.

 

 

 

Routes secondaires : levez le pied !

Elle planait sur nos routes depuis plusieurs mois… La limitation à 80 km/h sur les routes secondaires au lieu des 90 habituels vient d’entrer en vigueur. Les automobilistes sont nombreux à la rejeter, et des recours pour l’annuler se mettent en place. 

10 km/h de trop

Tous les véhicules et conducteurs sont visés par la nouvelle limitation. Il n’y a donc aucun changement pour les poids lourds et les conducteurs en permis probatoire, déjà limités à 80 km/h. Les détracteurs des 80 km/h considèrent que cette uniformatisation de la vitesse maximale autorisée est dangereuse. Pour justifier cette opposition, le différentiel de 10 km/h avec les poids lourds. Il permettait de les dépasser plus facilement et dans de meilleures conditions de sécurité.

Combien cela va-t-il coûter ?

Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur publié dimanche, « 11 000 panneaux de signalisation seront modifiés sur tout le territoire. Le coût du changement de tous ces panneaux de signalisation est estimé entre 6 et 12 millions d’euros. Comme annoncé, l’État remboursera aux collectivités les travaux entrepris », ajoute le ministère.

« Le prix moyen pour changer un panneau est de 200 euros : 80 euros pour le panneau sorti d’usine, auxquels s’ajoutent 120 euros pour la pose », détaille Julien Vick, délégué général du Syndicat des équipements de la route (SER).

Une diminution motivée par la baisse de la mortalité ?

Cette annonce du gouvernement intervient alors même que le nombre de morts sur les routes diminue. Dans un communiqué, la Sécurité Routière a en effet fièrement fait savoir que la mortalité avait diminué de 8,4 % au mois de mai.

« Comme l’a établi le comité des experts du Conseil national de la sécurité routière dans son rapport du 29 novembre 2013, une réduction de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central – limitée à 90 km/h – permettrait de sauver entre 300 et 400 vies par an. Cette portion du réseau routier est celle sur laquelle les accidents mortels sont les plus fréquents : en 2016, plus de la moitié de la mortalité routière (55 %), soit 1 911 personnes tuées, est survenue sur les routes bidirectionnelles hors agglomération, majoritairement limitées à 90 km/h », explique la Sécurité Routière.

Malgré les objectifs affichés légitimes de cette diminution de la vitesse maximale autorisée, certains ne la voient pas d’un bon œil. En effet, des recours sont en train d’être déposés afin de la faire annuler.

Coffee shop parisien : à peine ouverts et bientôt fermés ?

C’était l’événement la semaine dernière dans les rues de la capitale. En effet, un nouveau coffee shop a ouvert ses portes. Ces établissements, conçus initialement pour pouvoir fumer du cannabis en toute tranquillité, se multiplient. A Paris, le principe est quelque peu différent : on y vend un dérivé du cannabis, à des fins thérapeutiques. Mais la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et les enquêteurs ne voient pas ça d’un très bon oeil. 

Un coffee shop thérapeutique ?

Très populaires à Amsterdam d’où ils sont originaires, les coffee shop sont connus pour être de lieux où fumer du cannabis est tout à fait légal. Avec un taux de THC plus ou moins élevé (ndlr : principale substance responsable des effets du cannabis), les consommateurs réguliers ou occasionnels ont de quoi trouver leur bonheur. Très en vogue dans l’hexagone, les coffee shop débarquent maintenant sur la capitale française. A la différence de leurs voisins hollandais, ces coffee shop proposent des produits à base de cannabidol (CBD) – du cannabis « light » et toléré, dont le taux de THC ne dépasse pas le seuil légal de 0,2 %. On y trouve également du sirop, de l’infusion et des huiles de massage.

Légalité : des zones d’ombre

Bien que le cannabis distribué ne dépasse pas le seuil légal de 0,2 %, des questions se posent sur la véracité de ces affirmations. Le gérant de l’établissement « Cofy Shop », qui a ouvert ses portes dans le onzième arrondissement de Paris, admet la difficulté des contrôles. « Notre herbe a effectivement la même odeur et le même aspect que celle avec de la THC. Les policiers ne peuvent pas faire la différence », affirmait Joaquim Lousquy.

Des investigations ont été confiées à la Brigade des stupéfiants et du proxénétisme (BSP) qui est chargée de « vérifier si les conditions légales de vente de certaines formes de cannabis sont respectées par l’établissement concerné », explique une source judiciaire.

Quant à elle, la Ministre de la Santé semble être contre ces lieux. « Il va falloir qu’on revoie la législation et revoir comment on met de l’ordre dans tout cela, a-t-elle dit, évoquant un travail conjoint avec la répression des fraudes. C’est vrai que la législation sur les 0,2 % est peut-être un peu flou », a-t-elle expliqué lors de plusieurs interviews.

 

 

 

SNCF : les grévistes épargnent les futurs bacheliers

Aujourd’hui, des centaines de milliers d’étudiants se dirigent vers les lycées pour une raison bien particulière. En effet, le coup d’envoi du baccalauréat était ce matin, avec l’épreuve de philosophie. Afin que les candidats mettent toutes les chances de leur côté, les grévistes de la SNCF ont décidé de les épargner. 

Une grève mise en parenthèses ?

Passer le baccalauréat sans encombre ? Rien n’était moins certain. En effet, depuis que le gouvernement a décidé d’aller jusqu’au bout de sa réforme, les grévistes continuent le bras de fer entamé en avril dernier, à coup de grèves. Une fin initialement prévue le 28 juin prochain a été repoussée au mois de juillet.

Un vent de panique a soufflé chez les lycéens, tous ou presque futurs bacheliers. Ils sont des milliers à devoir emprunter les rails de la SNCF pour se rendre dans les maisons d’examens. Les grévistes, conscients que leur action perturbe le quotidien des Français, ont décidé de répondre présent pour les candidats.

Une organisation militaire

Afin d’éviter le fiasco, l’Education Nationale et le groupe ferroviaire ont travaillé main dans la main. La SNCF a identifié les trains susceptibles d’être empruntés par les candidats. En plus d’être garantis, ils seront très suivis dans leur préparation et leur circulation, assure la direction. « Parallèlement, nous affréterons des cars de substitution si nécessaire« , a expliqué à l’AFP Mathias Vicherat, directeur général adjoint de la SNCF.

« En Ile-de-France, le trafic sera normal sur le RER A et seulement un RER B Nord sur deux roulera et le trafic restera inchangé sur la portion sud aux heures creuses et 2 trains sur 3 en heures de pointe. Sur les lignes C et D, 50% des trains rouleront », indique le journal le Figaro.

Par ailleurs, plus de 3000 gilets rouges (ndlr : personnels SNCF qui aident les voyageurs en gare) seront déployés afin d’aiguiller les candidats. Afin d’être reconnaissables, ils portent un badge « SNCF Exam ». Les agents d’escale et les contrôleurs ont été sensibilisés. En cas de problèmes, des numéros d’appels spéciaux ont été mis en place en région.

Alors que la mobilisation pour le baccalauréat doit se poursuivre toute la semaine, qu’en sera-t-il quand l’heure des rattrapages aura sonné ?

Joyeuses colonies de vacances

Alors que les vacances d’été arrivent à grands pas, des milliers d’enfants préparent déjà méticuleusement leurs affaires. Ils sont nombreux à partir en colonies de vacances, pour une durée d’une, deux ou trois semaines. 

Une bouffé d’air et d’aventure

« Les jolies colonies de vacances, merci maman, merci papa !Tous les ans, je voudrais que ça r’commence », écrivait Pierre Perret dans sa chanson les jolies colonies de vacances. Chaque année, près de 1 500 000 enfants partent en vacances dans quelque 30 000 séjours de vacances déclarés auprès des services de la Jeunesse et des Sports. Pour les encadrer, plus de 175 000 adultes.

Même si en 10 ans le nombre d’enfants en « colo » a baissé de 200  000, à cause du coût pour les familles et les mairies accueillantes, beaucoup continuent d’en profiter. En effet, cela présente une occasion hors norme de se créer un nouveau cercle sociale au-delà du quotidien et des gens qui y sont fréquentés. Une colonie de vacances est un lieu qui favorise l’intégration sociale des jeunes. Alors que pendant le reste de l’année ce rôle est dévoué à l’école, les enfants se retrouvent en quelque sorte livrés à eux-mêmes pendant l’été.

Des activités physiques et sportives

S’amuser, rencontrer, découvrir… Tels sont les crédos d’une colonie de vacances. Mais au-delà de ça, les colonies permettant à l’enfant l’enfant (ou adolescent) d’évoluer dans un environnement sain : nourriture, pratique d’un sport ou de diverses activités sont des éléments essentiels.

« En leur faisant profiter d’un air pur, d’une bonne hygiène de vie et d’une alimentation saine, les colonies apportent une réponse adaptée aux enfants qui souffrent d’un manque d’activités sportives, de surpoids en raison d’une alimentation trop riche en sucre et en gras, et de manque de sommeil », explique le magazine en ligne Tendance Mag.

C’est le cas des colonies UCPA. L’Union nationale des Centres sportifs de Plein Air est une association française, créée en 1965 afin de promouvoir les activités sportives de plein air. De ce fait, l’UCPA propose toutes sortes de sports : équitation, surf, ski, snowboard… Grâce à de nombreuses offres, enfants comme adolescents peuvent profiter d’un cadre hors norme pour passer de belles vacances.

A quoi ressemblerait un monde 100 % vegan ? (Vidéo)

Pour beaucoup de végétariens, bannir le steak, la saucisse et autre fromage de son assiette ne suffit plus. Ils sont de plus en plus nombreux à opter pour le véganisme, un mode de vie qui proscrit tous les produits d’origine animale. L’idée qu’aucun animal ne doit mourir uniquement pour satisfaire les besoins humains motive les vegans. 

Une vidéo partagée par le journal le Monde dévoile ce à quoi ressemblerait un monde 100 % vegan.

 

Vivre sans produits d’origine animale

Merguez de tofu, oeufs à base d’algues, fromage de noix de cajou fermentées… Des supérettes proposent désormais les recettes phares pour séduire des clients un peu originaux dans leur manière de consommer : les vegans. Ils ne consomment rien qui soit issu des animaux ou de leur exploitation. Ils n’achètent donc pas de viande, pas de poisson, pas de produits laitiers ou encore de miel.

Il n’est pas non plus question d’acheter cuire, fourrure, laine, soie, cosmétiques ou médicaments testés sur les animaux. Pour l’instant, cette tendance concerne une petite minorité de la population. Mais qu’en serait-il si les 7 milliards d’habitants sur la planète étaient vegans ?

Un monde 100 % vegan

Premièrement, les émissions de gaz à effet de serre diminueraient drastiquement. Dans le monde, près de 15 % de ces émissions sont dues à l’élevage. C’est plus que tous les avions, trains et bateaux de la terre. Selon un étude de l’Université d’Oxford, si tous les humains étaient vegans, les émissions de gaz à effet de serre liés à notre alimentation seraient réduites de 70 %.

Deuxièmement, il y aurait beaucoup plus de terre à cultiver pour l’Homme. Pour arriver à maturité, les bêtes d’éleveurs sont nourries avec beaucoup de végétaux. On estime que pour produire une calorie de viande, il faut dépenser 7 calories végétales.Un régime vegan généralisé permettrait de fortement réduire les maladies cardiovasculaires, ainsi que le diabète et certains cancers.

Etonnement, dans un monde 100 % vegan, beaucoup d’animaux…mourraient ! Par exemple, on ne consommerait plus de miel, donc il n’y aurait plus d’apiculteurs. Hors sans eux, les abeilles seraient directement exposées aux parasites. Les vaches, les poules et les cochons seraient livrés à eux-mêmes. Pour beaucoup, sans l’élevage de l’homme, ils ne survivraient pas. Quoiqu’il en soit, ces espèces ne disparaitraient pas pour autant, mais vivraient en bien plus petit nombre.

Quel serait donc le statut des animaux ?

Dans un monde où on ne consommerait plus d’animaux, quel statut pourrait-on leur donner ? Plusieurs philosophes proposent de leur donner un statut juridique, comparable à celui des enfants ou aux personnes en situation de handicap. « Tous les animaux sont capables d’avoir des relations sociales avec nous. Ils n’auraient pas pu être domestiqués s’ils n’avaient pas appris à nous faire confiance », explique Will Kymlicka, auteur du livre Zoopolis.

 

Quand Louboutin et télé-réalité ne font pas bon ménage

Grande polémique qu’est celle de la télé-réalité. Accusée de rendre les plus jeunes addict à des bêtises, voilà que les candidats des programmes de la chaîne W9 sont contraints de changer leur garde-robe. En effet, la Maison Christian Louboutin, qui propose de luxueux souliers, a expliqué que son image de marque était ternie par… les candidats ! Ces derniers n’ont pas manqué de réagir sur leurs réseaux. 

Une image de marque primordiale

Quelle que soit la marque, son image est vitale. En effet, cela lui permet non seulement de conquérir la cible souhaitée, mais aussi d’être reconnue de façon à part entière.

Jusqu’à cette semaine, les candidats de télé-réalité pouvaient porter baskets et autres talons aiguilles aux semelles rouges sans l’ombre d’un soucis. En effet, jamais aucune marque ne s’était plainte. Mais cela été sans compter sur les déclarations de la Maison Christian Louboutin. Selon elle, son image de marque serait dégradée par les candidats de télé-réalité. Sans plus de précisions, la maison de luxe explique simplement « avoir eu des échanges avec la société de production, rappelant les bonnes pratiques concernant l’utilisation de sa marque, en particulier lorsque celle-ci est utilisée sans son accord, dans le cadre de programmes télévisés, conformément aux usages de la profession. Dans ce cadre, la maison de production avait d’ailleurs accusé réception de ces demandes concernant les bonnes pratiques en matière d’usage des marques ».

Les candidats font bloc

 

Jessica Thivenin, Milla Jasmine… et d’autres sont immédiatement montées au créneau pour dénoncer une situation grotesque. « Qu’on ait plus le droit de les porter, je trouve ça minable. Parce qu’il faut être quelqu’un pour porter ta paire de chaussures ? Si t’es pas un mannequin t’as pas le droit ? Si t’es pas quelqu’un de connu, qui n’a pas une bonne image t’as pas le droit ? Il faut pas être boulanger, il faut pas travailler à l’usine, il faut pas faire de téléréalité, il faut pas faire quoi en fait ? Il faut que tu nous dises parce qu’on sait pas », a déclaré Jessica, personnage emblématique de l’émission des Marseillais.

Quant à elle, la production a affirmé  que « la semelle rouge étant assimilée à un logo de la marque, sa présence dans les programmes pose un problème et doit donc être floutée ou camouflée, au même titre que les autres logos. En ne le faisant pas, on pourrait se rendre coupable d’associer Louboutin à notre programme ». A partir du prochain tournage, prévu cet été, les candidats n’orneront plus leurs pieds d’une semelle rouge.

Ce n’est pas la première pas qu’une marque considère que la télé-réalité nuit à son image. En effet, Abercrombie and Fitch, connue pour ses vêtements, avait eu un différend avec l’émission américaine Jersey Shore. Avec des séquences bien plus trash que dans la télé-réalité française, la marque avait déclaré : « nous comprenons que l’émission Jersey Shore est un divertissement, mais cette association est contraire à la nature de la marque et pourrait choquer et consterner nos nombreux fan ».

 

Le court-voiturage, la solution de demain ?

On connaissait le covoiturage. Une autre option, à échelle réduite, semble faire son apparition. Pour Bernard Gérard, Maire de la petite ville de Marcq-en-Baroeul, le court-voiturage est une alternative qui ne demande qu’à monter en puissance. 

Aller faire ses courses, se rendre au travail ou au sport : « la ville de Marcq-en-Baroeul lance un système pionner en France de « court-voiturage », avec stations d’auto-stop balisées dans toute la commune, pour inciter les habitants à partager leurs trajets », explique l’Agence France Presse (AFP).

Un système novateur

« Je souhaite aller à la mairie de Marcq-en-Baroeul. Je cherche la bonne indication… Voilà : direction mairie ! « , explique une habitante de la petite ville. Près de Lille, le court-voiturage tente de séduire de nouveaux adeptes. Le principe : des stations d’auto-stop balisées pour inciter les habitants à partager leurs trajets.

« Nous avons crée 25 stations dans la ville. Nous espérons que cela va monter progressivement en puissance », explique Bernard Gérard, Maire de Marcq-en-Baroeul. « Il y a peu près trois semaines que nous avons lancé cette opération de nouvelle mobilité », ajoute-t-il.

A en croire les propos de certains habitants, l’idée est plutôt bien reçue. « Je trouve ça sympa de se dire qu’on peut s’entraider. Pour nous-mêmes, se rencontrer et aussi pour la planète », témoigne Audrey Drubay, habitante de Marcq-en-Baroeul.

« Je ne vous cache pas qu’au bout d’un petit moment, vous vous demandez si quelqu’un va s’arrêter. J’ai finalement été prise par une dame d’un certain âge, on a parlé de l’Afrique, de la famille, c’est assez exceptionnel de parler de tant de choses avec une inconnue en cinq minutes », a-t-elle ajouté.

Une question d’environnement

Le covoiturage et autres systèmes de trajets à plusieurs permettent de penser autrement l’environnement. Pourquoi démultiplier le nombre de véhicules alors que certains usagers vont possiblement dans la même direction ?

« Ca fait 70 ans qu’on construit des routes et des parkings pour la voiture, on arrive à des volumes tellement forts que ça devient congestionné et pollué dans nos villes. Réduire la production carbone des voitures est un des axes majeurs de notre travail !« , explique Pierre Verley, adjoint au développement durable.

Vivatech et les nouvelles habitudes de consommation

Le salon Vivatech, qui se tenait à Paris les 24, 25 et 26 mai 2018 a été l’occasion de découvrir les dernières innovations à la pointe de la technologie. Ce troisième Viva Technology, rendez-vous international des professionnels de la high-tech, a surtout montré les efforts de la Science pour proposer des nouveaux moyens de consommer.

Cette année, les spécialistes de l’innovation technologique ont présenté des nouveautés, dont la ligne directrice aura été celle d’une consommation durable, responsable et respectueuse de l’environnement et des Hommes. Comme si, après avoir déshumanisé les citoyens/consommateurs, la technologie tendait désormais à leur rendre leur conscience.

Révolution numérique

Forcément, dans un contexte de révolution numérique, les nouvelles technologies se penchent tout particulièrement sur ce secteur prometteur, en mutation permanente. Une révolution dont les innovations technologiques constituent le moteur.

En dehors des traditionnels casques de réalité virtuelle, très prisés des visiteurs et aux performances impressionnantes, d’autre utilisations du numérique ont été remarquées.

C’est le cas de plusieurs logiciels d’impression 3D (Easy Build, pour scanner en trois dimensions, Volumics, pour imprimer des outillages sur mesure…), de la lumière connectée pour casque de vélo, le « Cosmo Bike », qui alerte automatiquement les autres véhicules quand l’utilisateur ralentit, ou encore de ce collier connecté pour chien, qui commande lui-même les repas des animaux.

Consommation responsable

Le salon Vivatech a donc décidé se pencher sur le consommateur de demain et ses acteurs ont bien compris que ce dernier ne voulait plus consommer passivement. De nombreuses innovations solidaires, sociales et écologiques ses sont ainsi distinguées.

Dans ce domaine, les énergies renouvelables, et plus généralement la consommation énergétique, ont figuré parmi les thématiques récurrentes du salon, où des inventions comme le Smart Impulse qui permet de réaliser des économies d’énergie à hauteur de 15%, le panneau solaire qui s’installe en 5 minutes, ou bien la gazinière qui fonctionne avec les déchets ménagers (Homebiogas), ont fait parler d’elles.

L’autre secteur autour duquel l’aspect responsable et social a été mis en avant est la santé pour laquelle plusieurs innovations ont été présentées : du fauteuil roulant à haute mobilité, le Gyrolift, au stand de PMI Science avec ses modèles disruptifs de consommation du tabac via les nouvelles alternatives à la cigarette, en passant par le robot Joe, conçu pour aider les enfants malades.

L’événement, organisé conjointement par Publicis et Les Echos a ouvert ses portes jeudi 24 mai au parc des expositions de la Porte de Versailles. Il s’agissait de sa troisième édition qui a connu un succès retentissant, avec pour climax l’intervention surprise de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook.

Pour sa troisième Vivatech a confirmé que ce salon est en passe de devenir le rendez-vous high-tech le plus important au monde après le CES de Vegas. Un événement tourné cette année vers les questions d’éthique sur lesquelles plusieurs débats et tables rondes ont d’ailleurs été organisés.

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